Civière

(Agricult.). La civière portée par deux hommes remplace avantageusement la brouette dans tous les cas où la manœuvre de celle-ci présenterait des difficultés ; lorsque, p. ex., il faut sortir le fumier de la bergerie et en former une couche dans la cour de la ferme. Pour que le travail ne chôme pas, on compose chaque brigade de trois hommes avec deux civières. Pendant qu’un des ouvriers charge avec sa fourche une de ces civières restée dans la bergerie, les deux autres transportent la première, chargée précédemment, et la montent sans difficulté au sommet d’une couche élevée quelquefois de plusieurs mètres, ce qu’ils ne pourraient faire avec la brouette. Lorsque les porteurs rentrent dans la bergerie, ils déposent la civière vide auprès de celle qui vient d’être chargée, et pendant qu’ils transportent cette dernière, le chargeur continue son travail sur celle qu’ils viennent de rapporter. — Un charron qui fournit le bois fait communément payer une civière 5 fr. Lorsqu’on l’emploie à la journée, en lui fournissant le bois, il peut faire deux civières dans cette journée, si ce bois est débité d’avance. On paye la journée de ces ouvriers de 1 fr. 50 c. à 3 fr., selon les localités.

Civière (pour les blessés)

Voy. Blessés.

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