Bronchite

(Médecine, Art vétér.) — 1° Chez l’homme. V. Rhume, Catarrhe, Grippe et Suppl.

2° Chez les animaux. Cette affection se manifeste par des frissons auxquels succède la chaleur du corps, par la diminution ou la perte de l’appétit, par la soif, enfin par un écoulement nasal, d’abord fluide, plus consistant ensuite, et qu’on appelle jetage, lorsqu’il est considérable. Les yeux sont rouges et deviennent aussi le siège d’une sécrétion qui fait adhérer les paupières. La toux, d’abord sèche, et qui oblige l’animal à ébrouer souvent, devient successivement plus grasse et peu à peu le mal disparaît. La cause la plus fréquente de cette maladie est le refroidissement ; aussi est-elle plus fréquente au printemps et en automne. Le passage subit du chaud au froid, l’ingestion d’une boisson très froide, lorsque le corps de l’animal est couvert de sueur, déterminent souvent cette affection. Pour le traitement, il faut que l’animal malade soit placé dans une écurie tenue chaudement, pourvue de bonne litière, et à l’abri des courants d’air. La nourriture sera peu abondante et composée de substances farineuses et de facile digestion. Si la fièvre est forte, ce qu’on reconnaît à la rougeur des yeux, à la grande chaleur de la bouche, au défaut total d’appétit, à la dureté du pouls, on devra recourir à la saignée qui est toujours le moyen le plus puissant pour faciliter la sécrétion muqueuse et calmer l’inflammation. Des boissons émollientes, préparées avec un peu de farine et données tièdes, contribuent à amener la guérison. — Voy. aussi Morfondure et Courbature aiguë.

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