Avalure
(Art vétér.). C’est un bourrelet de corne qui se forme au sabot du cheval, à l’endroit de la couronne, et qui fait boiter l’animal. Quand cette affection a peu de gravité, on y remédie aisément par de fréquentes onctions d’onguent de pied sur le sabot. Si, par suite de cette affection, l’animal était menacé de perdre sa corne, il faudrait recourir aux soins d’un vétérinaire.
Les oiseaux élevés à la brochette, qui sont nourris avec des aliments trop échauffants ou qui ont mangé en trop grande quantité ce qu’on leur donne quand ils commencent à manger seuls, sont souvent atteints de l’avalure, maladie dangereuse et promptement mortelle. Ils maigrissent rapidement ; leur ventre est enflé, la peau tendue et couverte de veines rouges qu’on aperçoit aisément en soufflant sur les plumes pour les écarter. Le meilleur moyen de combattre cette maladie c’est de sevrer l’oiseau des aliments dont il est le plus avide, ou du moins de ne lui en donner qu’une très petite quantité ; on mettra de l’alun ou du fer dans son eau, et on lui donnera à manger de la mie de pain bouillie avec du lait. On peut aussi lui donner pour boisson de l’eau dans laquelle on aura mis un peu de théorique, et pour nourriture une pâte composée de graines d’alpiste, de chènevis, de navettes et de laitues pilées dans l’eau bouillante et mêlées avec du jaune d’œuf et de la mie de pain.