Alkékenge

(Médecine domestique). Les tiges, capsules et baies de cette plante qui est aussi connue sous les noms de Coquerelle, Coqueret des vignes, peuvent être employées pour combattre les fièvres intermittentes. On récolte la plante au moment où les fruits sont mûrs ; on la fait d’abord sécher au soleil, suspendue en bouquets ou étendue sur le sol ; puis on en complète la dessiccation en l’exposant à la chaleur modérée d’une étuve ou d’un four. C’est alors qu’on la pile et qu’on la broie de manière à réduire en poudre ses diverses parties. Cette poudre, douée d’une saveur très amère, se donne dans de l’eau ou du vin à des doses variables, depuis 4 jusqu’à 16 gr., avant comme après le repas, et aussi bien dans l’intervalle qu’au début des accès de fièvre. La méthode la plus rationnelle est d’administrer, dans l’intervalle des accès, deux doses par jour de 6 gr. chacune, ou même 4 doses de 4 gr. chacune. Ce remède n’agit ni aussi promptement ni aussi sûrement que le sulfate de quinine ; mais si l’on en fait usage pendant quelque temps après l’interruption de la fièvre, on est moins exposé aux rechutes.

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