Alaterne

(Horticulture). On cultive dans les bosquets, en raison de l’élégance de leur feuillage, plusieurs variétés d’Alaternes : les plus répandues sont : l’Alaterne commun ou Nerprun-Alaterne, du midi de la France, et ses deux variétés à feuilles panachées, l’une de blanc et de vert, l’autre de vert et de jaune d’or. Tous les alaternes sont à feuilles persistantes. Ils dépassent rarement 3 à 4 mèt. Sous le climat de Paris, il est prudent de réunir leurs branches par des liens d’osier et de les couvrir d’une chemise de paille à l’entrée de l’hiver ; cette couverture leur est retirée après les dernières gelées de printemps. On multiplie les alaternes de marcottes, de boutures, et par le semis de leurs graines. Ces graines restent une année en terre avant de lever, et au bout de ce temps elles ne lèvent même pas toujours : il convient, pour en mieux assurer la réussite, de les faire venir du Midi. L’automne suivant on repique les jeunes plants dans des pots, en bonne terre légère ramassée au pied des haies ; ils restent ainsi jusqu’au moment où on les replante à demeure avec leur motte, ce qui n’a lieu qu’au bout de deux ou trois ans, lorsqu’ils ont été, par degrés, accoutumés à végéter à l’air libre. Les espèces les plus délicates se greffent sur l’alaterne commun. Il faut à ces arbres une terre douce et fertile, plutôt sèche qu’humide, une situation bien abritée et l’exposition du plein midi.

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