Bâton

(Gymnastique). Dans l’éducation physique des jeunes gens, on ne devrait négliger aucun des exercices qui peuvent développer dans une juste mesure les forces du corps, donner aux membres de la souplesse et de l’agilité, et faire acquérir cette adresse, cette présence d’esprit, cette confiance en soi-même, à l’aide desquelles on se tire plus facilement d’une situation périlleuse. Sous ce rapport, le maniement du bâton pourrait être enseigné aussi bien que d’autres exercices gymnastiques, tels que la barre de fer, les haltères et les mils (Voy. ces mots). Celui qui a appris à manier le bâton d’après des principes méthodiquement démontrés, peut se défendre toujours avec avantage, pourvu qu’il ne soit pas surpris à l’improviste, contre un ou plusieurs malfaiteurs qui l’attaqueraient sans avoir à leur disposition des armes à feu.

Bâton (Législation)

Il est considéré comme une arme quand il est saisi entre les mains d’individus faisant partie de bandes qualifiées armées, ou dans des rassemblements séditieux. Les dangers du port des bâtons dans les réunions publiques déterminent souvent les autorités municipales à les prohiber ; ainsi, l’arrêté d’un maire qui ordonne que les cannes et bâtons soient déposés à l’entrée des théâtres, bals publics, concerts, etc., est obligatoire, et ceux qui l’enfreindraient seraient condamnés à une amende de 1 à 5 fr. (C. pén., art. 101 et 471).

Bâton de Jacob, Bâton royal. Voy. Asphodêle.

Bâton d’or, d’argent. V. Giroflée et Julienne.