Communion
Première communion (Culte catholique). La première communion ne peut se faire ailleurs qu’à l’église de la paroisse, à moins d’une autorisation spéciale accordée par le curé ou par l’évêque. La paroisse d’un enfant est celle du domicile de ses parents, ou celle de l’école ou pension dont il fait partie. Les conditions, ordinairement requises pour être admis à la première communion, sont : 1° d’être baptisé ; 2° d’être âgé de 12 ans ou environ (ces deux conditions sont constatées par l’acte de baptême, qu’il est nécessaire de produire lorsque l’enfant fait sa première communion dans une paroisse autre que celle où il a été baptisé) ; 3° d’avoir suivi exactement le catéchisme préparatoire à la première communion et d’en avoir fidèlement accompli le règlement (Voy. Catéchisme) ; 4° enfin, d’être instruit des principaux mystères de la foi : ce degré d’instruction est constaté par un ou plusieurs examens qui précèdent l’admission définitive à la première communion.
La première communion est préparée par une confession générale et par plusieurs jours de retraite qui disposent les enfants à recevoir l’absolution. Voy. Confession.
Le jour de la première communion, il faut être à jeun. Ce jeûne, dit eucharistique, est plus absolu que le jeûne ordinaire : il consiste à n’avoir pris depuis minuit aucune espèce de nourriture pas même une goutte d’eau. Il faut être habillé avec modestie et décence. Ordinairement les jeunes filles sont vêtues de blanc ; on leur recommande de n’avoir ni broderies, ni bijoux. Les garçons doivent aussi, autant que possible, être vêtus d’une manière uniforme. Pour faciliter cette décence et uniformité, les paroisses ou les bureaux de bienfaisance se chargent de l’habillement des pauvres. — Les enfants se présentent munis d’un billet de confession, avec un livre de prières et un cierge à la main. Les garçons doivent, en outre, avoir un ruban ou brassart blanc attaché au-dessus du coude du bras droit ; cet usage est universel, bien qu’il n’y ait à cet égard aucune obligation.
Lorsque le moment de la communion est venu, les enfants quittent leurs places, et s’avancent vers la sainte table, où ils s’agenouillent. Ensuite, ils prennent dans leurs mains la nappe qu’ils soutiennent au-dessous du menton ; le prêtre officiant étant arrivé devant eux, ils lèvent la tête, ouvrent la bouche et avancent la langue sur la lèvre inférieure pour recevoir la sainte hostie. Après l’avoir reçue, ils ferment la bouche, ayant soin de ne pas y porter la main et de ne point cracher jusqu’à la fin de la cérémonie.
En souvenir de la première communion, il est d’usage de distribuer une image qui la représente, et qu’il convient de garder avec soin, parce qu’elle sert de certificat en même temps que de souvenir.
Le renouvellement solennel de la première communion a lieu ordinairement un an après la première communion et se fait de la même manière.
Communion, Communiste (Droit)
Les personnes qui jouissent en commun d’un droit, de la faculté de se servir d’un objet, tel qu’un puits, une cour, un sentier, etc., doivent, pour cette jouissance, se conformer au titre qui l’a établie, ou à la manière constante dont elle a été pratiquée. Lorsque la communion existe dans le droit même de propriété, chacun des communistes peut demander le partage, malgré toutes conventions contraires. Si l’on est convenu de suspendre, pendant un certain temps, le partage d’une succession commune, cette convention ne lie les cohéritiers que pour 5 ans : mais elle peut être renouvelée (C. Nap., art. 815).