Cour

(Écon. domest. et rurale). Dans les maisons de ville, les cours doivent être pavées avec soin. On donne ordinairement au pavé une pente de 0m,015 par mètre, pour rendre facile l’écoulement des eaux. La forme, la grandeur et la disposition des cours tiennent aux usages particuliers des pays : ce qu’on doit observer cependant partout, c’est de proportionner l’étendue des cours à la hauteur des bâtiments qui les environnent et de les entretenir toujours parfaitement propres ; la salubrité des habitations en dépend.

Cour de ferme. L’étendue de la cour d’une ferme doit être proportionnée à celle des terres qui en dépendent ; on adopte assez généralement les rapports suivants dans les pays les mieux cultivés : pour une ferme de 40 à 50 hectares , la cour, non compris l’espace occupé pour les constructions, à 15 mèt. dans un sens et 20 dans l’autre ; pour 100 hectares , 20 mèt. sur 30. Pour les fermes de plusieurs centaines d’hectares, ces dimensions peuvent être de beaucoup dépassées ; la cour de ces vastes exploitations renfermant l’abreuvoir et la fosse au fumier, peut occuper une superficie de 20 à 25 ares, et n’être pas trop grande pour les besoins du service. Quelles que soient les dimensions de l’exploitation, la cour doit avoir accès au dehors par une porte charretière assez large pour que tous les instruments de transport entrent et sortent librement ; il faut que la fosse au fumier, qui occupe ordinairement le centre de la cour, soit disposée de manière à ne pas gêner le passage des charrettes et chariots qui, à l’époque de la moisson, doivent pouvoir entrer avec charge pleine dans la grange où les gerbes sont entassées. Le sol de la cour de la ferme, s’il ne peut être pavé, doit être empierré solidement. La pente doit en être ménagée de manière à conduire vers l’abreuvoir l’eau des gouttières des toits en temps de pluie, et vers la fosse au fumier l’eau du lavage des étables et des écuries, chaque fois qu’on les nettoie à fond, à moins que cette partie de l’engrais liquide ne soit versée dans la citerne qui reçoit l’urine du bétail. Voy. Citerne et Purin. — Voy. aussi Basse-Cour.

Cour d’assises (Législation)

Les cours d’assises se tiennent tous les trois mois dans chaque département, ou plus souvent si le nombre des affaires criminelles l’exige. Leurs audiences sont publiques ; chacun peut y assister. Dans les affaires importantes, il y a quelquefois un certain nombre de places réservées ; pour en obtenir une, il faut demander un billet au président de la cour, à qui seul en appartient la distribution. Les personnes qui participent comme jurés ou comme témoins aux affaires jugées par la cour doivent se présenter exactement à l’heure indiquée pour l’audience. Voy. Juré et Témoin.

Cour de cassation, C. des comptes, C. d’appel. Voy. Cassation et Conseillers.