Courcaillet
(Chasse). C’est le nom vulgaire sous lequel on désigne ordinairement l’appeau à caille. Il se compose d’un sifflet en os ou en métal et d’une bourse en peau, plate et remplie de crins frisés, qui fait l’office de soufflet. Le sifflet est percé latéralement d’un trou rond, aminci sur les bords ; il est fermé à son extrémité inférieure par un bouchon de liège taillé de manière à laisser passer de l’air du côté du trou latéral : l’autre extrémité est entièrement bouchée. — Pour se servir de cet appeau, on tient le sifflet de la main gauche, de sorte que la bourse repose à plat dans la paume de la main, puis on frappe légèrement trois coups sur la bourse avec le dos du pouce et les deux premiers doigts de la main droite, en ayant soin que ces trois doigts ne frappent pas précisément ensemble et qu’ils produisent une sorte de chevrotement à chaque coup ; l’intervalle entre le premier coup et le second doit être plus grand qu’entre le second et le troisième : le son ainsi produit peut être représenté par tri, tritri.
L’appeau à grive ne diffère du courcaillet que parce qu’il est plus petit et que son extrémité inférieure étant ouverte, il produit un son très clair, que l’on peut représenter par fitz, fitz, fitz : on s’en sert en le serrant dans la main droite ou contre le fusil.