Cousins
(Insectes nuisibles). La piqûre du cousin ne cause heureusement qu’une douleur passagère, quoique fort vive ; elle n’est véritablement dangereuse que quand elle est assez multipliée pour qu’il en résulte un gonflement général de la figure et des mains, accompagné de démangeaisons insupportables : dans tous les cas, on apaise la douleur par des lotions répétées, faites avec de l’eau fraîche à laquelle on ajoute quelques gouttes d’ammoniaque liquide. — Lorsqu’à la campagne, un appartement est envahi par les cousins, on peut s’en débarrasser en employant le procédé indiqué pour chasser les mouches, c.-à-d. en faisant succéder un mince rayon de lumière à une obscurité absolue ; les cousins, attirés par la lumière, s’envolent tous au dehors. On peut aussi placer au milieu de cette chambre une lanterne de verre allumée, après l’avoir frottée de miel délayé dans du vin. Les cousins, attirés par la lumière, viennent en foule s’engluer dans le miel. — Dans le midi de la France, où les cousins sont plus multipliés et piquent plus cruellement, le seul moyen de se mettre à l’abri de leurs attentes pendant la nuit, c’est d’entourer le lit d’une cousinière, c.-à-d. d’un rideau de gaze qui l’enveloppe entièrement. Voy. Mouches et aussi Tipules.