Cytise

(Sylvic., Horticult.). Le Cytise commun, dit aussi Aubours ou Faux-Ébénier, est très rustique et vient partout, excepté dans les terrains marécageux et crayeux. C’est un arbre de troisième grandeur qui ne dépasse guère 7 mèt., mais qui prend jusqu’à 1 mèt. de circonférence. Son bois est dur, souple, élastique, de longue durée : il devient noirâtre dans les vieux sujets, ce qui lui a valu le nom de Faux-Ébénier, et le fait rechercher des ébénistes et des tourneurs. On élève le cytise de 7 à 8 ans dans de mauvais terrains arides, impropres même à la culture du sarrasin. Ses tiges refendues donnent de très bons échalas et des cerceaux ; ses jeunes brins servent de rames pour les haricots et les légumes grimpants.

Comme arbre d’ornement, le cytise est l’un de nos arbres florifères les plus utiles dans la composition des bosquets, à cause de sa grande rusticité qui lui permet de croître et de fleurir dans tous les terrains et à toutes les expositions. Outre le Cytise commun, on cultive dans les jardins le Cytise des Alpes, à fleurs plus larges, plus odorantes et un peu plus tardives que celles du faux-ébénier ; le Cytise d’Autriche, à fleurs tantôt jaunes, tantôt pourprées ; le Cytise pluie d’or, etc. Une jolie variété obtenue par le croisement hybride du Cytise commun et du Cytise pourpré est connue sous le nom de Cytise d’Adam ; il arrive souvent que la même branche porte les fleurs jaunes du cytise commun, les fleurs saumonées du cytise d’Adam et les fleurs rouges du cytise pourpré. On recherche le Cytise noircissant ou à épis et le Cytise blanc de Portugal, aussi connu sous le nom de Genêt blanc.

Le cytise commun et le cytise des Alpes se multiplient par le semis de leurs graines ; lorsqu’on repique le plant de semis, il faut lui conserver soigneusement son pivot. Les autres espèces se greffent sur des sujets de cytise commun. Les graines noires du cytise sont purgatives.

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