Fétuque

(Agriculture). Les diverses espèces de graminées qui portent ce nom sont très utiles pour la formation des prairies durables. La Fétuque des prés et la Fétuque élevée, étant tardives toutes deux, ne devront pas, dans les mélanges, être associées avec les espèces de première saison, comme le vulpin et le pâturin des prés. La première donne dans les bas près des produits abondants et d’excellente qualité ; la seconde, plus forte dans toutes ses parties, est en même temps plus durable. Dans les terrains secs et arides, on emploie la Fétuque ovine ou des brebis et la Fétuque traçante, qui toutes deux couvrent le sol d’un gazon épais et durable. Dans les prés frais la fétuque traçante s’élève assez haut pour être fauchée. Il faut de 30 à 50 kilogr. de graines pour ensemencer un hectare.

La Fétuque flottante, qu’on appelle aussi Brouille et Manne de Prusse ou de Pologne, croît sans culture dans les marécages, les étangs et les fossés pleins d’eau. Sa tige molle et épaisse est très recherchée des bœufs, des moutons et des chevaux. On peut faucher ce fourrage en été et le donner en vert aux bestiaux. Sa graine donne une farine grossière dont on fait des bouillies en la mêlant avec du lait. Avec les tiges on confectionne des nattes et des paniers.

Fétuque glauque (Horticulture)

Cette graminée, qu’il ne faut pas confondre avec la Fétuque traçante, s’emploie comme bordure dans les grands jardins, où ses feuilles roides et menues font un bel effet. On la multiplie de semences ou par division des touffes.